off:circuit, Oscar and the Wolf
Off:circuit Oscar and the Wolf
Les Docks de Lausanne ont vibré sous les assauts sonores de deux artistes belges aux univers diamétralement opposés mais tout aussi envoûtants.
Une soirée qui a oscillé entre la violence brute d’off:circuit et la mélancolie euphorisante d’Oscar and the Wolf.
© Photos / Marwan Khelif
off:circuit a ouvert le bal avec une performance aussi implacable que leur musique.
Mélangeant break, rave, indie et punk, leur son est une claque sonore, un coup de poing dans l’estomac.
Les basses étaient si lourdes qu’elles semblaient vouloir traverser le sol, tandis que la batterie électronique martelait des rythmes sans concession. La voix du chanteur, rageuse et brute, a ajouté une dimension punk à leur set, rappelant que la musique électronique peut aussi être une affaire de révolte.
Les textures industrielles et les mélodies mélancoliques ont créé une ambiance à la fois sombre et cathartique.
Dommage que les lumières aient été si timides – on aurait aimé voir autant que ressentir cette énergie brute.
© Photos / Marwan Khelif
Après l’assaut d’off:circuit, Oscar and the Wolf a pris le relais avec une performance tout en contrastes.
Le son, impeccable, a permis à chaque détail de briller : des synthés étincelants aux beats électro-pop en passant par les envolées mélodiques de Max Colombie, le leader charismatique. Sa présence scénique, aussi captivante qu’on le dit, a transporté le public dans son univers hybride, entre R&B sensuel et electro-pop euphorisante.
Max, entre douceur et intensité, a su créer une connexion émotionnelle avec son public, oscillant entre mélancolie et extase. Une soirée en deux actes : off:circuit a frappé fort, avec une musique brutale et sans filtre, tandis qu’Oscar and the Wolf a enveloppé la salle dans une mélancolie lumineuse et dansante.
Deux facettes de la scène belge, deux approches radicalement différentes, mais une même intensité.













