Heavy Weekend 2025 - Jour 1 - Adrian Vandenberg, Battle Beast, Saxon, Powerwolf
Adrian Vandenberg Battle Beast Saxon Powerwolf Heavy Weekend
Le premier jour du Heavy Weekend a transformé le Zénith Open Air de Nancy en cathédrale du metal, avec une programmation allant du hard rock classique aux pyrotechnies power metal, en passant par l’indétrônable énergie de la NWOBHM.
© Photos / Marwan Khelif
Le guitar hero néerlandais Adrian Vandenberg a ouvert le bal avec sa tournée My Whitesnake Years, plongeant le public dans l’âge d’or du hard rock.
Malgré une météo capricieuse (quelques gouttes pendant Crying in the Rain, ironiquement), le set a été une masterclass de riffs bluesy et de solos mélodiques.
Vandenberg, élégant et précis, a ressuscité les hymnes de Whitesnake (Here I Go Again, Still of the Night) avec une grâce intacte, soutenu par le chanteur Mats Levén, dont la voix rappelait étrangement David Coverdale.
Point fort : le solo de Here I Go Again, où la guitare a littéralement “mis le feu aux poudres” (jets de flammes inclus)
© Photos / Marwan Khelif
Les Finlandais de Battle Beast ont enchaîné avec un spectacle visuel et sonore époustouflant.
Noora Louhimo, vêtue d’un costume de déesse païenne gothique (cornes et épaulettes géantes), a dominé la scène de sa voix colossale et de sa présence théâtrale.
Leur mix de power metal symphonique et de refrains pop (King for a Day, No More Hollywood Endings) a galvanisé le public, malgré une affluence encore clairsemée.
Deux titres inédits (Last Goodbye, Steelbound) ont offert un avant-goût de leur septième album prévu pour septembre 2025.
© Photos / Marwan Khelif
Les vétérans de Saxon ont prouvé pourquoi ils restent des piliers du metal.
Biff Byford, à 73 ans, a mené la charge avec une énergie “de dingue”, alternant classiques (Wheels of Steel) et titres récents (Hell, Fire and Damnation).
Leur set a été une machine de guerre implacable, sans fioritures, rappelant que le metal se vit d’abord sur scène.
© Photos / Marwan Khelif
Clôture en apothéose avec Powerwolf, maîtres des shows pyrotechniques.
Cachés derrière un rideau géant dévoilé dans un effet théâtral, les Allemands ont livré un spectacle baroque : flammes, confettis en banderoles, décors d’église en ruine et écran géant projetant des loups-garous.
Les hymnes (Armata Strigoi, Demons Are a Girl’s Best Friend) ont été repris en chœur par tous les spectateurs, tandis que Bête du Gévaudan (version française) a surpris agréablement.
Une première nuit monumentale, résumant l’ADN du Heavy Weekend.



















































