Heavy Weekend 2025 - Jour 2 - Wings of Steel, Vanden Plas, Europe, Dream Theater

Wings of Steel Vanden Plas Europe Dream Theater Heavy Weekend

Zenith Nancy, Nancy, France,

La deuxième soirée du Heavy Weekend au Zénith Open Air de Nancy a offert une fascinante plongée dans les arcanes du metal progressif, tout en célébrant les classiques intemporels du hard rock.

Une nuit où la virtuosité technique a rencontré l’émotion pure.

© Photos / Marwan Khelif

Le quintet de Wings of Steel a ouvert les hostilités avec une énergie contagieuse, malgré une affluence encore timide dans la fosse.

Leur metal traditionnel, tiré de l’album Gates of Twilight, a séduit par son authenticité et ses riffs ciselés.

Le guitariste, particulièrement démonstratif malgré la fraîcheur nocturne, a montré pourquoi ce groupe émerge de la scène underground.

Un set prometteur pour ces nouveaux venus qui mériteraient une plus large audience.

© Photos / Marwan Khelif

Les Allemands de Vanden Plas ont démontré leur maîtrise du metal progressif.

Leur set, principalement tiré de The God Thing, a impressionné par sa complexité technique et ses arrangements sophistiqués.

Pourtant, l’absence de véritable interaction avec le public et une certaine rigidité scénique ont quelque peu limité l' impact de leur performance.

Dommage pour ce groupe qui mériterait plus de reconnaissance.

© Photos / Marwan Khelif

Contrairement aux attentes de certains, les Suédois d’Europe ont offert bien plus qu’une simple reprise de The Final Countdown.

Leur set a brillamment parcouru leur discographie, prouvant leur évolution vers un classic rock mature et toujours énergique.

Joey Tempest, charismatique comme à son habitude, a mené son groupe avec une aisance décontractée, alternant power ballades et hymnes rock.

Leur performance a rappelé pourquoi ils restent des piliers de la scène hard rock depuis près de 40 ans.

Le clou de la soirée fut sans conteste le retour du line-up classique de Dream Theater.

© Photos / Marwan Khelif

Après une longue vidéo introductive, les maîtres du prog metal ont délivré une performance technique époustoutflante.

John Petrucci à la guitare et Mike Portnoy à la batterie ont particulièrement impressionné, tandis que Jordan Rudess a ébloui avec son clavier pivotant.

Les longs passages instrumentaux et les départs temporaires de James LaBrie, pour laisser la place aux musiciens, ont déconcerté certains spectateurs.

À noter la qualité des effets visuels (lasers, lumières, vidéos psychédéliques) qui ont vraiment créé une atmosphère immersive.

Autres chroniques du festival Heavy Weekend

Heavy Weekend 2025 - Jour 3 - Nothing More, Rise of the NorthStar, Mass Hysteria, Slipknot

Zenith Nancy, Nancy, France
Le dernier jour du Heavy Weekend a transformé le Zénith Open Air de Nancy en une arène de chaos organisé, où se sont enchaînées performances explosives et énergie pure. Une clôture à la hauteur de ce festival devenu incontournable. © Photos / Marwan Khelif Les texans de Nothing More ont ouvert les hostilités avec une énergie folle. Jonny Hawkins, torse peint de motifs noirs et or, pieds nus sur scène, a livré une performance physique époustouflante. Entre les jets de flammes synchronisés et sa voix aux amplitudes démoniaques, le groupe a prouvé pourquoi il cumule les nominations aux Grammy Awards. Leur metal alternatif, à la fois technique et viscéral, a parfaitement préparé le terrain pour la suite. © Photos / Marwan Khelif Les Français de Rise of the Northstar ont ensuite pris possession de la scène avec leur mélange unique de metalcore et de rap. Malgré des problèmes de son initiaux, l’énergie du groupe a fini par s’imposer. Leur esthétique manga et leurs riffs …

Lire la suite

Heavy Weekend 2025 - Jour 1 - Adrian Vandenberg, Battle Beast, Saxon, Powerwolf

Zenith Nancy, Nancy, France
Le premier jour du Heavy Weekend a transformé le Zénith Open Air de Nancy en cathédrale du metal, avec une programmation allant du hard rock classique aux pyrotechnies power metal, en passant par l’indétrônable énergie de la NWOBHM. © Photos / Marwan Khelif Le guitar hero néerlandais Adrian Vandenberg a ouvert le bal avec sa tournée My Whitesnake Years, plongeant le public dans l’âge d’or du hard rock. Malgré une météo capricieuse (quelques gouttes pendant Crying in the Rain, ironiquement), le set a été une masterclass de riffs bluesy et de solos mélodiques. Vandenberg, élégant et précis, a ressuscité les hymnes de Whitesnake (Here I Go Again, Still of the Night) avec une grâce intacte, soutenu par le chanteur Mats Levén, dont la voix rappelait étrangement David Coverdale. Point fort : le solo de Here I Go Again, où la guitare a littéralement “mis le feu aux poudres” (jets de flammes inclus) © Photos / Marwan Khelif Les Finlandais de Battle Beast …

Lire la suite

Commentaires

comments powered by Disqus