Musiques en Stock 2025 - Jour 2 - Crazy Jess, Ménades, Kid Kapichi, Bloc Party
Crazy Jess Ménades Kid Kapichi Bloc Party Musiques en Stock
La deuxième soirée du festival Musiques en Stock a confirmé la diversité et l’audace de sa programmation, mêlant énergie punk, rock brut et électro-post-punk.
Entre montagnes et moshpits, Scionzier a vibré jusqu’au bout de la nuit.
© Photos / Marwan Khelif
Ouverture émouvante avec Crazy Jesse, trio originaire de Scionzier, qui a offert une performance puissante et sincère.
Jesse, la chanteuse au charisme magnétique, n’a pas caché son émotion de jouer “à la maison”, tandis que la batterie ( Nico) et la basse (Cédric) ont imposé un groove implacable. Leur rock, épuré mais intense, a mis en avant des morceaux de Le fil de l’histoire et des previews de leur futur album Somewhere.
Un set simple et authentique qui a réussi à électriser la foule.
© Photos / Marwan Khelif
Les Ménades ont ensuite déchaîné leur punk rock survolté, entre shoegaze et psyché déjantée.
Eva, en nuisette vinylique, a hurlé des textes en français et anglais, tandis que les guitares dissonantes et la basse bondissante créaient une tension constante. Leur morceau I’m Going Mad a été un moment clé : le batteur (François) a lâché ses baguettes pour la guitare, tandis que le reste du groupe reprenait en chœur, déclenchant un mini-pogo.
Entre Viagra Boys et Amyl & The Sniffers, les Ménades ont prouvé qu’ils/elles sont la révélation punk de l’année.
© Photos / Marwan Khelif
Les Britanniques de Kid Kapichi ont enchaîné avec un punk rock furieux et engagé.
Le quatuor a balancé des hymnes de There Goes the Neighbourhood, critiquant le Brexit et les inégalités sociales avec un humour noir typiquement anglais. Leur énergie live, aussi brute que sur disque, a fait monter la température.
Les pogos ont éclaté, et le public a repris en chœur leurs refrains revendicatifs.
Un set cathartique, comme une thérapie collective contre la morosité ambiante.
© Photos / Marwan Khelif
Clôture en apothéose avec Bloc Party, venu célébrer les 20 ans de Silent Alarm.
Le groupe a livré une performance nerveuse et sophistiquée, mêlant post-punk anguleux et influences électroniques. Banquet, Helicopter et Like Eating Glass ont enflammé la foule, tandis que les lumières (trop) travaillées créaient une ambiance hypnotique.
Dommage que les musiciens soient restés dans l’ombre – on aurait aimé plus de visibilité pour ce line-up légendaire. Une deuxième nuit explosive, une programmation qui prouve que le rock, sous toutes ses formes, est bien vivant.












































