Musiques en Stock 2025 - Jour 3 - Nótt, Soft Loft, The Royston Club, Franz Ferdinand
Nótt Soft Loft The Royston Club Franz Ferdinand Musiques en Stock
Le dernier jour du festival Musiques en Stock à Scionzier a offert une traversée musicale allant de l’intimité folk aux hymnes rock planétaires, avec une programmation savamment dosée entre découvertes et légendes vivantes.
© Photos / Marwan Khelif
Le duo chambérien Nótt a ouvert cette dernière soirée avec son indie folk-rock minimaliste et poignant.
Armés d’une guitare-voix et d’une batterie-piano-métallophone, ils ont alterné entre murmures suspendus et explosions cathartiques, comme dans leur ultime chanson de 10 minutes – un vrai coup de couteau émotionnel. Leur set court (35 minutes) et leur réserve scénique trahissaient une première grande scène, mais leur alchimie et leur vulnérabilité assumée ont marqué les esprits.
Un pari audacieux pour ce duo qui “tape fort quand ça bouillonne à l’intérieur”.
© Photos / Marwan Khelif
Avec son indie pop mélancolique qualifiée d’« indie-quelque chose », le collectif suisse Soft Loft a ensorcelé le public.
La voix puissante et enveloppante de Jorina Stamm a transcendé leur set, mêlant extase et mélancolie avec une grâce rare. Leur facilité à passer des clubs intimistes aux scènes festivalières s’est confirmée ici, dans ce format intermédiaire idéal.
Un moment de pure alchimie, où chaque note semblait “rafraîchir les choses brisées”.
© Photos / Marwan Khelif
Les Gallois de The Royston Club ont enflammé la soirée avec leur rock énergique aux refrains hymniques.
Leur set a balayé leurs influences (The Strokes, Arctic Monkeys) tout en affirmant leur identité – des riffs rauques, une énergie communicative et des mélodies qui “rendent la vie plus légère”. Leur morceau The Patch Where Nothing Grows a particulièrement captivé, montrant la maturité acquise depuis leurs débuts dans les mines du Pays de Galles.
Un groupe qui confirme son statut de valeur montante de la scène britannique.
© Photos / Marwan Khelif
Clôture magistrale avec Franz Ferdinand, qui a transformé le festival Musiques en Stock en piste de danse géante.
Leur set ultra-rodé a enchaîné les tubes (Take Me Out, The Dark of the Matinée) et des pépites de leur nouvel album The Human Fear. La fosse, bondée et survoltée, a confirmé leur statut de légende : 20 ans après leurs débuts, leur formule magique ( rythmes dansants + lyrics acérés) fonctionne toujours.
Alex Kapranos, charismatique, a rappelé que leur mission reste inchangée : “faire danser les filles”… et visiblement tout le monde ! Une clôture parfaite pour ce festival gratuit, une programmation qui a su mêler audace et accessibilité, intimité et grandeur.
Rendez-vous en 2026 pour la 5ème édition !
















































