Guitare en Scène 2025 - Jour 3 - Saults, Dream Theater, Satchvai, Matteo Mancuso
Saults Dream Theater SatchVai Band Matteo Mancuso Guitare en Scène
Le troisième jour du festival Guitare en Scène a offert une plongée dans l’excellence instrumentale, mêlant révélation pop-rock et légendes du prog metal et de la guitare. Une soirée où la technique s’est alliée à l’émotion pour créer des moments magiques.
© Photos / Marwan Khelif
La soirée a commencé en trombe avec Saults, le duo fraternel français qui a insufflé une énergie communicative avec son pop-rock groovy. Leur set a immédiatement captivé grâce à une formation complète (saxo, trompette, guitare, batterie, basse et clavier) et des harmonies vocales impeccables. Si la basse souffrait parfois dans le mix, l’ensemble a démontré pourquoi ce groupe est considéré comme la révélation pop-rock française du moment.
© Photos / Marwan Khelif
Les maîtres du metal progressif, Dream Theater, ont offert une performance magistrale. Avec le retour de Mike Portnoy à la batterie, le groupe a retrouvé sa configuration classique pour un set tiré de leur nouvel album “Parasomnia”. Le guitariste John Petrucci a une nouvelle fois prouvé qu’il est l’un des plus grands techniciens de l’instrument, tandis que la batterie monumentale de Portnoy a laissé le public bouche bée. Particularité notable : le chanteur James LaBrie s’est fait discret, laissant la place aux instrumentistes, véritable âme du groupe.
© Photos / Luc Naville (GES)
Le clou de la soirée fut sans conteste la performance conjointe de Joe Satriani et Steve Vai. Les deux légendes ont démontré pourquoi elles dominent la scène des “guitar hero” depuis des décennies. Le duo a offert un véritable feu d’artifice technique, incluant la guitare à trois manches de Steve Vai et des effets spectaculaires. Si le set a pu sembler long et répétitif vers la fin, les moments de pure magie (comme leur reprise de “Born to Be Wild”) ont ravi les fans. Dommage que les autres musiciens n’aient pas été plus mis en avant.
© Photos / Marwan Khelif
Le jeune prodige italien a clôturé la soirée avec une démonstration de maîtrise technique époustouflante. Accompagné simplement d’une basse et d’une batterie, Mancuso a montré pourquoi il est considéré comme la révélation guitariste de ces dernières années. Sa technique classique parfaite et son approche innovante de l’instrument ont fasciné. Seuls bémols : une faible présence scènique et une absence d’interaction avec le public.
Cette troisième nuit a brillé par son exigence musicale et la qualité technique des artistes.